La famille Habas, de France en Asie du Sud-Est, et à dos de combi VW

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La vie en combi, ça c'était déjà notre marotte. Depuis l'adolescence, pour Filip, une passion tenace. Et la rencontre d'Augusta, et la naissance de notre fils Elios, tout ça n'a fait qu'amplifier les rêves. Alors, cette fois, ça y est, on est partis. On quitte la bonne vieille Europe.
En combi de la Pologne aux Etats Baltes, puis à travers la Russie et jusqu'en Mongolie.
Puis en train à travers la Chine.
Et nous nous retrouverons en Asie du Sud-Est, où tous les coups seront permis: racheter un combi, louer un appartement, continuer encore sac au dos? L'avenir nous le dira...

Préparatifs

Choisir un itinéraire:
L'idée de départ était de rejoindre le Japon, en traversant d'abord la Russie de part en part, jusqu'à Vladivostok. Mais un tel périple, qui aurait fait l'orgueil de Filip aurait été tout juste tolérable pour Augusta, et infernal avec un bébé. Et que faire après le Japon? Envoyer le véhicule par container? Après avoir envisagé différentes possibilités, en tenant compte du temps et des visas, du climat, des coûts, nous avons décidé de ne faire qu'une partie du voyage en combi, le reste en transports en commun et sac-à-dos, l'aventure sera d'autant plus variée!

Les visas:
Le visa russe est à prendre dans le pays d'origine, donc la France pour moi, la Pologne pour Filip et pour Elios, le plus pratique des deux (eh oui, à l'âge de trois mois, il avait déjà deux passeports, le veinard!). Nous choisissons un visa touristique (30 jours, 15 € d'invitation + 35€ de frais consulaires), ce sera un peu serré pour la traversée, mais on économise plus de 300 € par rapport au visa d'affaires (jusqu'à 3 mois).
Nous prévoyons donc d'entrer en Mongolie par la frontière la plus proche, quoique la plus difficile du point de vue de ses routes et des rivières à traverser, celle de l'Altaï. On prend donc aussi le visa mongol à l'avance, à l'ambassade de Varsovie (sinon, on l'aurait pris à Irkoustk, c'est simple et pas plus cher même en urgence).
La troisième étape difficile sera l'obtention d'un visa chinois à Oulan-Bator, beaucoup l'ont fait, donc on y arrivera même si en théorie il faudrait pouvoir montrer un billet d'avion aller-retour.
Arrivés en Asie du Sud-Est, tout semble plus simple, on demandera les visas soit dans le pays précédent soit directement à la frontière. Le jeu consistera à passer d'un pays à l'autre ou à rester plus longtemps dans le même pour pas trop cher. Pour le moment, nous nous donnons carte blanche comme neige!

Le véhicule:
Ce qui compte plus que tout, c'est de partir à bord du légendaire Combi Volkswagen années 70. Nous en avions déjà une bonne dizaine sous toutes les formes possibles, nous en avons racheté un pour l'occasion à un copain: c'est un bay window de 1974 type 23 (tout vitré), sur lequel Filip va monter un moteur 1500cc industriel, essence et GPL. L'aménagement est encore à faire.



Santé:
Un minimum de vaccins (DTP + hépatite B), une bonne trousse à pharmacie, tire-tique, huile de neem, moustiquaires et auto-tests paludisme (mais nous devrions éviter les zones impaludées quoi qu'il en soit), des fiches complètes pour savoir que faire dans quelles situations, et le numéro de l'ami médecin de famille, qui nous donne le droit d'appeler à tout moment. Et bien sûr, une assurance rapatriement (obligatoire pour la Russie et la Chine).

Matériel:
A part les pièces mécaniques de rechange et quelques accessoires de confort, tout doit pouvoir rentrer dans deux sacs-à-dos! Nous avons acheté pour l'occasion:
- un netbook eeePc
- une boussole, un GPS
- un téléphone quadribande
- un filtre à eau

Contacts:
Plus nous approchons du départ, plus nous connaissons de personnes qui ont fait le voyage, souhaitent le faire, connaissent des gens sur place... Merci notamment à voyage-forum avec ses voyageurs qui partent aussi en Mongolie cette année et tous les bons conseils des "anciens".