La famille Habas, de France en Asie du Sud-Est, et à dos de combi VW

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La vie en combi, ça c'était déjà notre marotte. Depuis l'adolescence, pour Filip, une passion tenace. Et la rencontre d'Augusta, et la naissance de notre fils Elios, tout ça n'a fait qu'amplifier les rêves. Alors, cette fois, ça y est, on est partis. On quitte la bonne vieille Europe.
En combi de la Pologne aux Etats Baltes, puis à travers la Russie et jusqu'en Mongolie.
Puis en train à travers la Chine.
Et nous nous retrouverons en Asie du Sud-Est, où tous les coups seront permis: racheter un combi, louer un appartement, continuer encore sac au dos? L'avenir nous le dira...

mardi 10 avril 2012

Exit: Kuala Lumpur

La capitale de la Malaisie, ses grandes tours, ses bons transports, des arbres omniprésents, c'est la dernière étape de notre aventure. nosu sommes logés chez Asha, nouvelle chez Couchsurfing, jeune Indiennepleine de gaieté et de nonchalance. Nous arrivosn dans son aappartement au milieu d'une rencontre famiiliale, quatre géénrations de femmes rassemblées pour l'anniversaire de la mère d'Asha. Nous profitons ensuite des aménagements de la résidence: aire de jeux et piscine. Le samedi soir, Asha nous fait découvrir avec émerveillement les danses traditionnelles indiennes, qu'elle a elle-ême pratiqué des années durant: un spectacle merveilleux, de couleur et de grâce, sur fond de mythologie hindoue. Le dimanche, une petite excursion d'abord dans la communauté indienne de Klang, où nosu visitons les magasins colorés et acquérons quelques beaux vêtements chatoyants. Nous avons l'occaison de les porter le soir même: nous sommes invitésà une cérémonie pour la bénédiction d'une femme enceinte. Autour de la femme parée comme une princesse, chacun vient porter ses voeux en réalisant quelques gestes bien précis, la maquillant, la nourrissant et lui enfilant des bracelets. Toutes les femmes présentes ont mis leurs plus beaux saris ou tuniques, c'est comme un défilé de couleurs. le lundi matin nous devions partir pour Melaka, mais Elios se réveille brûlant, et nous préférons rester chez Asha pour qu'il se rétablisse. Deux jours de miel, de citron et d'ail. Puis vient le mercredi, le grand jour, que nous redoutons et planifions depuis des semaines: le jour du retour. Nous partons d'abord en ville, voir un peu du centre historique, la mosquée jamek, le marché, les bâtiments coloniaux, puis faisons quelques achats, dont de nouveaux jouets pour occuper Elios dans l'avion. Hélas, le taxi qui doit nous ramener à la maison est le pire qu'on ait jamais eu, un chinois qui parle mal anglais et ne semble absolument pas connaitre la ville: nous perdons un temps fou à tourner en rond dans son véhicule, puis dans celui de son fils, et Elios qui devait faire une sieste longue et tardive précisément calculée ne peut que s'endormir quelques minutes dans le taxi. mais ce n'est pas grave, la soirée se passe bien, un dîner sympa avec Asha, et le bonhomme tient le coup jusqu'à 23h, s'endort enfin dans la navette, réémerge à peine au décollage, puis seulement à 5h du matin heure française. Le vol se passe bien, un des tout dernier de la ligne KL-Paris de Air Asia pour la somme modique de 200 euros par personne. Un grand avion, tout froid, plein de Français. Et nous atterrissons à Orly, ça y est, c'est fini, nous irons traîner deux jours entre les rues de la ville romantique, où tout est hors de prix mais tout est charmant. On est enfin chez soi, plus de soleil insupportable à midi, au contraire des rayons qui chauffent doucement, délicieux.

le dernier road trip

Voyant au récit de nos aventures que nous aimons à cheminer de part les pays au volan d'un véhicule, notre hôte David a l'idée de nous proposer sa voiture, et sa compagnie également car il a à préparer un séjour prochain sur la côte Est. Nous partons donc ensemble: première journée Taiping, sa rivière propre aux baignades familiales, son grand parc et son musée, premier musée créé en Malaisie, la prison aussi est la plus ancienne, comme beaucoup de choses ici, une des premières villes créées par les Britanniques après leur arrivée à Penang. Nous passons la nuit dans la ville du sultan régional, une chambre pour 3, et l'on repart vers les hauteurs, la région fraiche et touristique de Cameron Highlands. malheureusement, c'est le vendredi des congés scolaires, et tout est bondé, mais les garçns font un chouette tour à vélo et le lendemain nous visitons une plantation de thé, qui pousse comme de la mousse en buissons verts sur des hectares entiers de collines bien pentues. Une visite de l'usine BO s'impose, et Elios reste à nouveau fasciné par les machines-robots, cette fois ce n'est ni celle qui coupe les pâtes, ni celle qui forme les bouteilles, c'est la machine du thé de maman. Nous remontons ensuite vers la côte est et nous arrêtons prendre du carburant à Gua Musang. Et là, je me vois surprise et heureuse de reconnaitre le fils de la famille d'amis de Jérémie que j'avais connus il y a huit ans. Ils gardent encore un souvenir net du passage de mon frère puis du mien, la mère prépare encore chaque jour des roti canai, et les autres membres de la famille l'aident vaguement, sans autre emploi, dans cette province pauvre et sans avenir qu'est le Kalimantan. Au comble de leur malchance, leur maison a brûlé et ils vivent maintenant à 12km de là, obligés d'ajouter un trajet coûteux à leur budget serré.  Quelques 100km plus loin, nous retrouvons la mer, toujours aussi chaude, au niveau de Kuala Besut, en face des îles Perenthian. La traversée en ferry ne nous tente pas cette fois, nous continuons et découvrons des plages agréables appréciées des locaux, puis une zone plus intégristes au niveau de Dungun: Filip et David se présentent à de nombreux home stays dont ils se voient refuser l'entrée parce qu'ils ne sont pas musulmans. Ce même jour, Elios jette son biberon par la fenêtre, et comme nous l'avions prévenu bien des fois, nous n'allon spas le chercher: malheur à nous! le voilà qui pleure la moitié de la nuit! le lendemain, il est un peu malade, on est un peu crevés, on passe un moment à Cukai avec le fils de David et on rachète le bibi suivant, pour le confort de tous. Nous prenons un petit bungalow à Cherating et c'est là que David nous laissera, en grand besoin de repos. Nous profitons de quelques derniers jours au bord de cette mer magnifique, rencontrons quelques camping-cars européens en long voyage. Et nous reprenons un bus pour Kuala Lumpur.

jeudi 15 mars 2012

Bienvenue en Malaisie

Nous sommes accueillis par les collines verdoyantes du Perlis et la pluie. Les paysages nous enchantent, les routes sont aussi parfaites qu'à Singapour ou en Angleterre. Nous nous sentons bien dans le Commonwealth. A part cela, les prix ne sont pas supérieurs à ceux de la Thaïlande, comme nous l'avions entendu. Première nuit à Padang Besar, nous mangeons indien et découvrons les visages des trois communautés indienne, chinoise et malaise qui vivent en harmonie dans ce pays. Le lendemain, nous nous rendons chez l'hôte de couchsurfing qui nous a envoyé une invitation: David. Cet Indien de 58 ans, père de 8 enfants, a commencé à voyager il y a 8 ans, des expéditions à vélo de plusieurs mois dans les pays de l'ASEAN, en Europe, aux USA. Depuis, il invite chez lui tous les cyclistes qu'il voit dans la région, et maintenant même tous les voyageurs qu'il peut grâce à Couchsurfing. Il a déjà 4 invités quand nous arrivons dans la petite ville de Nibong Tebal. Le soir une fêtte d'adieu pour ceux qui s'en vojt et de bienvenue pour nous, le lendemain  visite d'un parc avec ptit' cascade. Puis visite de Penang, George Town et la plage, avec une nouvelle invitée, venue d'Indonésie - super de pouvoir à nouveau parler et se souvenir de ce pays que nous avons tant aimé!

Retour en Thaïlande: de Bangkok au Sud

Rentrés par la frontière de Poipet, nous avons passé la nuit à Aranya Prathet. Rien de très intéressant ici. Le lendemain, nous repartions pour Bangkok, toujours aussi étouffante et difficile à traverser. Nous avons passé des heures dans les embouteillages, retrouvé ensuite des amis polonais VW et fait nos bagages chez Saroch avant de lui dire au revoir pour de bon cette fois. La dernière journée, nous avons découvert le quartier ultra touristique de Khao San, avec le plaisir de voir que les prix restent corrects ici contrairement aux zones destinées aux étrangers au Cambodge par exemple. Par contre, l'agence à laquelle je me suis adressée pour réserver un trajet pour Prechuap Khiri Khan s'est mis 50% en poche juste pour nous faire perdre du temps: nous attendons le bus à 12h, sommes baladés d'une rue à l'autre, puis finalement transportés en taxi jusqu'à la gare de bus assez proche, puis prenons le minibus local pas hyper confortable et qui vaut 250 baht au lieu de 500, départ à 14h30, alors qu'Elios a déjà fini de dormir!
Bref, nous avons atteint la petite ville de Prechuap, pas de touristes ici mais des paysages magnifiques avec presqu'iles arrondies, montagnes qui sortent de l'eau, un temple au sommet d'une colline entourée de singes bien nourris. Un Canadien dans notre bus nous a dirigé vers une chouette guest house pas chère et juste en face de la mer. Le seul hic est que la mer n'a pas été aussi bonne avec nous: renversé par des vagues trop grosses, piqué par les méduses, j'ai bien cru qu'Elios perdrait tout le bénéfice de son séjour avec Raymond et recommencerait à craindre l'eau.
Mais non: l'étape suivante à Songkhla, tout au Sud de la Thaïlande, a bien prouvé qu'il aimait encore nager comme un poisson. En plus de ça, l'aire de jeux sur la plage était des plus belles, tout ce qu'il nous fallait pour cette dernière étape thaïlandaise. Cette fois, c'est moi qui ai dégusté par contre: un oeil infecté qui me faisait terriblement souffrir.
A notre hotel, la patronne a bien fait stresser Filip en demandant une caution exorbitante: du coup, il voulait même passer la serpillère lui-même!
Le passage de frontière avec nos tout derniers baht a été plutôt laborieux: plusieurs petits bus locaux, pas chers, mais lents, nous ont conduits jusqu'à Padang Besar, mais là, nous nous sommes retrouvés à la gare de bus après un trajet en taxi sans plus aucun moyen d'atteindre notre destination.

Battambang: Phare Ponleu Selpak

Cette école artistique exceptionnelle mérite un article pour elle seule, notamment du fait qu'elle m'a fait revivre des expériences fortes d'il y a déjà quelques années: il s'agit d'une association française travaillant avec les enfants défavorisés cambodgiens (au départ dans un camp de réfugiés) et propose des activités  artistiques à un niveau professionnel et novateur. Nous avons eu la chance d'assister au spectacle de cirque nouveau intitulé "ROUGE" sur le thème des camps de travail sous les Khmers rouges: un travail d'une qualité remarquable, de très bons acrobates, une mise en scène excellente. Elios était attentif tout le long, et au moment où la musique (créée et jouée par les élèves de l'école de musique) s'est fait plus forte avec une guitare électrique, il s'est mis à battre des mains en chantant "Yomoleva", sa nouvelle chanson préférée, en principe réservée aux anniversaires en Suède.
Bref, je vous invite à aller jeter un coup d'oeil au site phareps.org, et j'espère qu'un jour, ma  petite casa de clovni de Timisoara arrivera à ce niveau de qualité mais aussi de célébrité (recommandée par Lonely planet et tous les plans touristiques de la ville!). Bravo!

lundi 27 février 2012

Cambodge




Nous entrons au Cambodge par la frontière Sud, après une halte à Trat, ville plus authentique et détériorée de Thaïlande. Le passage de frontière est éprouvant, backshish obligatoire, grosse chaleur, dur de changer de l'argent,... et au final on se rend compte qu'ici tout est payé en dollars, le riel étant utilisé pour la petite monnaie. Dès la ville de Koh Kong, nous sommes surpris par ce nouveau pays, ses routes de terre rouge, la mendicité aux terrasses de restaurant, une école sans mur côté rue. En louant une moto, nous explorons la mangrove où Elios adore courir sur les ponts, jeter des feuilles dans l'eau, regarder les crabes et les poissons-crocodiles, puis allons nous rafraîchir à la cascade. Le lendemain, c'est le bus pour Sihanoukville et à l'arrivée à la ville de plages, nous sommes accueillis par la pluie. Un jeune Tchèque nous aiguille vers une guest house pakistanaise et nous n'avons pas la force de chercher mieux, la pluie nous empeche de visiter les différents quartiers, et Olga et Raymond nous retrouvent le lendemain dans le ghetto occidental près de Serendipity beach, le coin des masseuses, restos à gogo et tourisme sexuel. Nous fuyons dès que le soleil reparait, pour l'île paradisiaque de Koh Rong, chargés d'une trentaine de kilos de fruits et légumes pour être en autosuffisance. Filip commence un jeûne entre lit et hamac avec quelques baignades dans l'eau claire et chaude. Olga prend une grosse douleur dans le dos sur le bateau et reste plus ou moins clouée au lit pendant tout le séjour, ravagée en outre par les mouches de sable. Raymond apprend à Elios à ne plus craindre l'eau et à manger de la citrouille et des carottes dès le petit déjeuner. Augusta essaie tour à tour toutes les petites gargottes de l'île. Le moment fort reste la location d'un kayak de mer, avec un Filip qui se fatigue vite puisqu'il vient juste de recommencer à manger, et Elios qui tombe dans la rivière, mais continue à adorer nager comme un poisson. De retour à Sihanoukville, nous changeons de quartier, pour une zone plus calme et plus khmère, Victory Beach. Une dernière virée à moto en tête-à-tête (ou ventre contre dos), dernières heures où l'on peut laisser Elios entre de bonnes mains, et puis c'est le moment de se dire au revoir, nous laissons Olga - qui va mieux, récupère de son séjour atroce sur l'île paradisiaque - et Raymond - qui risque fort de s'ennuyer- et repartons direction Batambang, une petit ville charmante et beaucoup moins touristique.

samedi 11 février 2012

Chiang Mai et les environs

Nous avons pu emprunter un combi a Sarok. C'etait la semaine du nouvel an chinois, donc tous les trains etaient complets et le trajet en bus nous semblait tres difficile. Apres une revision serieuse a Bangkok, nous sommes montes tous les 5 a Chiang Mai par voie rapide, en deux jours. La-haut, grosse ville très touristique, pas facile de trouver un logement potable, après une nuit dans des bungalows miserables recommandés par le Routard, nous avons trouvé Marlboro Guest House tenue par Amara et Joe, à deux pas du centre. Tandis qu'Olga et Raymond voulaient profiter de la ville, Filip et moi avons vite fui en direction de Doi Saket/Lang Nuea, la campagne a qq km seulement, au Tao Garden, centre de Qi gong dont j'avais entendu parler par ma prof belge montfortoise. Elios nous a rejoint, puis les grands-parents. J'ai pris des cours de yoga, de Tai Chi, de Qi gong, resculpté ma colonne vertébrale et mon Chi pour me requinquer un peu. Ensuite, nous sommes partis de l'autre coté de la ville, dans les montagnes au petit village de Samoeng et pendant que les grands parents jeûnaient quelques jours dans des bungalows ultra paisibles, nous autres sommes allés donner un coup de main dans une ferme bio (mindfulfarmers.blogspot.com). Le combi a bien servi pour transporter briques de terre et compost, Filip a construit une maisonnette d'argile, l'ambiance nous a fait un bien fou.
Enfin, pour la première fois depuis le début du voyage, nous nous sommes séparés: Filip est parti seul en combi pour redescendre a Bangkok en passant par le Mekong et voir de beaux paysages, tandis que maman et bébé restaient a samoeng encore quelques jours avec Olga et Raymond, repos total. Seul le retour, un trajet de près de 30 heures pour arriver à la plage la plus proche de Bangkok, était épuisant!

samedi 21 janvier 2012

Singapour, en transition vers la Thaïlande


Il y avait trois jours entre la fin de nos visas indonesiens et la date prevue pour l'arrivee d'Olga et Raymond, nous les avons donc passés à Singapour, le plus souvent possible avec grand-père Marcus. C'est là que nous avons enfin pu rencontrer nos collègues voyageurs Nihlo, Rita et Victor (nrv2011.com) autour d'un delicieux repas de fruits de mer. Un petit tour au zoo, quelques balades dans les ruelles de Little India et autour d'Arab street et nous nous renvolons, cette fois vers la Thaïlande, où Olga et Raymond doivent venir nous décharger un peu de la garde du petit monstre. Malheureusement, les hotesses ne les laissent pas partir a l'aéroport de Paris: les vols pour la Thaïlande sont maintenant soumis à la condition de pouvoir prouver son départ du pays dans les 30 jours. Ils doivent donc déplacer leur vol, et nous les attendons trois jours de plus.
Nous découvrons un tout petit peu de Bangkok, ses gratte-ciel, ses rues sales, ses temples  magnifiques vus depuis le fleuve, et Filip se rapproche aussitôt de ses contacts VW locaux. Mr Sarok, rencontrés dans plusieurs meetings en Europe, nous invite dans son hôtel en construction au bord de la rivière Kwaï.

Fin de l'aventure indonésienne


D'abord retraverser Bali, où nous avons enfin trouvé une plage digne de ce nom, avec surfeurs et noix de coco. Le sud-ouest de Java: plage et routes en serpentins à travers la jungle. Une nuit dans un hôtel qui semblait désaffecté, auprès des lacs au sud de Malang, pour se reposer un peu et faire jouer Elios. A Semarang, nous avons visité un garage VW exceptionnel: celui de Yumos, spécialisé dans la conversion des combis brésiliens en splits, un travail colossal, entièrement fait à la main. La route de la côte Nord nous a surpris: large et rectiligne, nous avons pu augmenter notre vitesse moyeene jusqu'a environ 70km/h, avec une derniere pause au musee du batik de Pekalongan et une recherche difficile d'hotel a Cirebon avant d'atterrir enfin a Jakarta, dans notre lieu préféré, le Carburator Spring (voir 2 mois plus tot).
A Jakarta, les adieux à notre cher Endra se sont suivis de la retrouvaille de nos amis Tomek et Anita, venus pour les vacances, puis le dernier trajet en combi nous a ramenés a Bandung, où nous avons revu nos premiers hotes, retrouve encore Paula et Piotr et organisé une petite fete polonaise pour remercier tout le monde et rendre le combi a Anto, qui le gardera désormais dans son musee pret pour notre prochain passage, qui sait quand.

samedi 7 janvier 2012

Fetes de fin d'annee


Le meeting de Noel nous a attires jusqu'a Bali, l'ile la plus celebre et la plus touristique de l'Indonesie. En dix jours de temps, nous avons pu la parcourir en long et en large: d'abord le nord'ouest, nos premiers temples hindous, une plage dechetterie et une calme etagreable. Ensuite, Kuta ou nous retrouvions Marcin et David sur le point de s'envoler vers l'Australie. Les bouchons y etaient atroces, les rues bondees de Blancs et de boutiques pour Blancs, la plage preferee des surfeurs et des masseuses de Blancs. A Ubud, nous avons rencontre une Singapourienne qui nous a invites chez elle, son mari francais et ses deux jeunes enfants, dans une maison construite par un Americian au milieu des terrasses de riz. Piotr et Paula, un couple de polonais rencontres a l'aeroport de Saigon, nous ont rejoint pour le meeting VW, un peu decevant et pauvre en activites si l'on compare a celui de Yogyakarta. Le point marquantetait sans doute le chamane hindou fan de VW, appele pour retenir la pluie pour les 3 jours de l'evenement. Une belle rencontre aussi avwc
avec Putu grace auquelnous avons pu passer le reveillon dans un veritable palais entre bassins et sculptures. Comme beaucoup de Balinais, Putu gagne sa vie en transportant des touristes dans son Volkswagen 181, il y a environ 150 sur l'ile dont pres de la moitie recouvrent cette fonction. Les volcans et leurs lacs dans le centre de l'ile nous ont charmes, et pour mon anniversaire, j'ai pu admirer les poissons au masque et tuba. Un magnifique concours de circonstances nous a permis ensuite de voir notre ami Remi et sa famille paloise en vacances, charges de victuailles provenant de ma famille. Qu'ils etaient delicieux le vrai pain au levain de Jeremie et le foie gras!
C'est sur l'ile de Lombok que nous avons passe les derniers jours de l'annee, toujours accompagnes de Paula et Piotr, qui se sont reveles supers comme nounou. C'etait la premiere fois depuis la Mongolie que nous partagions notre combi et notre aventure avec d'autres voyageurs et ca a ete un super moment, Piotr en barman et copilote expert, Paula me suplantant dans le role de la bonne femme de l'equipe, tous les deux passionnes photographes pour les meilleurs cliches souvenirs. A Lombok la mer est magnifique et il reste des coins bien recules avec des routes dignes des montagnes albanaises. Pour ma part, ca a ete repos force dans un bungalow de reve. Et puis la nouvelle anne, trinquee a la biere, avec 7heures d'avance sur l'Europe...
Enfin le jour de l'An, nous quittons Piotr et Paula qui continuent vers Komodo et retrouvons nos amis palois pour un luxueux apero vin fromage reve depuis des mois. Le soir meme nous reprenons le ferry pour Bali et c'est un petit marathon qui commence pour atteindre Jakarta le 9 janvier.