La famille Habas, de France en Asie du Sud-Est, et à dos de combi VW

For the English version (TOUTES LES PHOTOS SONT SUR LA VERSION ANGLAISE), click here

La vie en combi, ça c'était déjà notre marotte. Depuis l'adolescence, pour Filip, une passion tenace. Et la rencontre d'Augusta, et la naissance de notre fils Elios, tout ça n'a fait qu'amplifier les rêves. Alors, cette fois, ça y est, on est partis. On quitte la bonne vieille Europe.
En combi de la Pologne aux Etats Baltes, puis à travers la Russie et jusqu'en Mongolie.
Puis en train à travers la Chine.
Et nous nous retrouverons en Asie du Sud-Est, où tous les coups seront permis: racheter un combi, louer un appartement, continuer encore sac au dos? L'avenir nous le dira...

vendredi 22 mars 2013


Juste histoire de vous mettre en appétit... voici deux de mes premiers dessins pour le projet de carnet de voyage/livre pour enfants, pour lequel je suis toujours plus motivée. Merci encore de votre soutien à tous!

vendredi 18 janvier 2013

Bonne année 2013!

Et voilà, une nouvelle année a commencé, nous sommes là, chez nous dans notre petit appartement,qui a encore changé dix fois d'apparence depuis notre retour de voyage. La famille s'est aggrandi de 11 chiots, 2 ont déjà trouvé une maison qui les accueillera, et les autres sont de plus en plus bruyants.
La vie sédentaire n'est pas toujours évidente, le rythme, le travail, l'école font ressortir différentes problématiques et les projets de vie ont du mal à prendre forme.
Elios a gardé sa passion pour les Bouddhas, Filip pour les combis et moi, j'essaie de trouver un peu de temps et j'aimerais perpétuer notre voyage à travers un carnet de voyage/livre pour enfants.


Merci à tous ceux qui nous ont suivi et à tous ceux qui nous soutiennent aujourd'hui anore avec des mots d'encouragement. Heureuse année et beaux projets à tous!

mardi 10 avril 2012

Exit: Kuala Lumpur

La capitale de la Malaisie, ses grandes tours, ses bons transports, des arbres omniprésents, c'est la dernière étape de notre aventure. nosu sommes logés chez Asha, nouvelle chez Couchsurfing, jeune Indiennepleine de gaieté et de nonchalance. Nous arrivosn dans son aappartement au milieu d'une rencontre famiiliale, quatre géénrations de femmes rassemblées pour l'anniversaire de la mère d'Asha. Nous profitons ensuite des aménagements de la résidence: aire de jeux et piscine. Le samedi soir, Asha nous fait découvrir avec émerveillement les danses traditionnelles indiennes, qu'elle a elle-ême pratiqué des années durant: un spectacle merveilleux, de couleur et de grâce, sur fond de mythologie hindoue. Le dimanche, une petite excursion d'abord dans la communauté indienne de Klang, où nosu visitons les magasins colorés et acquérons quelques beaux vêtements chatoyants. Nous avons l'occaison de les porter le soir même: nous sommes invitésà une cérémonie pour la bénédiction d'une femme enceinte. Autour de la femme parée comme une princesse, chacun vient porter ses voeux en réalisant quelques gestes bien précis, la maquillant, la nourrissant et lui enfilant des bracelets. Toutes les femmes présentes ont mis leurs plus beaux saris ou tuniques, c'est comme un défilé de couleurs. le lundi matin nous devions partir pour Melaka, mais Elios se réveille brûlant, et nous préférons rester chez Asha pour qu'il se rétablisse. Deux jours de miel, de citron et d'ail. Puis vient le mercredi, le grand jour, que nous redoutons et planifions depuis des semaines: le jour du retour. Nous partons d'abord en ville, voir un peu du centre historique, la mosquée jamek, le marché, les bâtiments coloniaux, puis faisons quelques achats, dont de nouveaux jouets pour occuper Elios dans l'avion. Hélas, le taxi qui doit nous ramener à la maison est le pire qu'on ait jamais eu, un chinois qui parle mal anglais et ne semble absolument pas connaitre la ville: nous perdons un temps fou à tourner en rond dans son véhicule, puis dans celui de son fils, et Elios qui devait faire une sieste longue et tardive précisément calculée ne peut que s'endormir quelques minutes dans le taxi. mais ce n'est pas grave, la soirée se passe bien, un dîner sympa avec Asha, et le bonhomme tient le coup jusqu'à 23h, s'endort enfin dans la navette, réémerge à peine au décollage, puis seulement à 5h du matin heure française. Le vol se passe bien, un des tout dernier de la ligne KL-Paris de Air Asia pour la somme modique de 200 euros par personne. Un grand avion, tout froid, plein de Français. Et nous atterrissons à Orly, ça y est, c'est fini, nous irons traîner deux jours entre les rues de la ville romantique, où tout est hors de prix mais tout est charmant. On est enfin chez soi, plus de soleil insupportable à midi, au contraire des rayons qui chauffent doucement, délicieux.

le dernier road trip

Voyant au récit de nos aventures que nous aimons à cheminer de part les pays au volan d'un véhicule, notre hôte David a l'idée de nous proposer sa voiture, et sa compagnie également car il a à préparer un séjour prochain sur la côte Est. Nous partons donc ensemble: première journée Taiping, sa rivière propre aux baignades familiales, son grand parc et son musée, premier musée créé en Malaisie, la prison aussi est la plus ancienne, comme beaucoup de choses ici, une des premières villes créées par les Britanniques après leur arrivée à Penang. Nous passons la nuit dans la ville du sultan régional, une chambre pour 3, et l'on repart vers les hauteurs, la région fraiche et touristique de Cameron Highlands. malheureusement, c'est le vendredi des congés scolaires, et tout est bondé, mais les garçns font un chouette tour à vélo et le lendemain nous visitons une plantation de thé, qui pousse comme de la mousse en buissons verts sur des hectares entiers de collines bien pentues. Une visite de l'usine BO s'impose, et Elios reste à nouveau fasciné par les machines-robots, cette fois ce n'est ni celle qui coupe les pâtes, ni celle qui forme les bouteilles, c'est la machine du thé de maman. Nous remontons ensuite vers la côte est et nous arrêtons prendre du carburant à Gua Musang. Et là, je me vois surprise et heureuse de reconnaitre le fils de la famille d'amis de Jérémie que j'avais connus il y a huit ans. Ils gardent encore un souvenir net du passage de mon frère puis du mien, la mère prépare encore chaque jour des roti canai, et les autres membres de la famille l'aident vaguement, sans autre emploi, dans cette province pauvre et sans avenir qu'est le Kalimantan. Au comble de leur malchance, leur maison a brûlé et ils vivent maintenant à 12km de là, obligés d'ajouter un trajet coûteux à leur budget serré.  Quelques 100km plus loin, nous retrouvons la mer, toujours aussi chaude, au niveau de Kuala Besut, en face des îles Perenthian. La traversée en ferry ne nous tente pas cette fois, nous continuons et découvrons des plages agréables appréciées des locaux, puis une zone plus intégristes au niveau de Dungun: Filip et David se présentent à de nombreux home stays dont ils se voient refuser l'entrée parce qu'ils ne sont pas musulmans. Ce même jour, Elios jette son biberon par la fenêtre, et comme nous l'avions prévenu bien des fois, nous n'allon spas le chercher: malheur à nous! le voilà qui pleure la moitié de la nuit! le lendemain, il est un peu malade, on est un peu crevés, on passe un moment à Cukai avec le fils de David et on rachète le bibi suivant, pour le confort de tous. Nous prenons un petit bungalow à Cherating et c'est là que David nous laissera, en grand besoin de repos. Nous profitons de quelques derniers jours au bord de cette mer magnifique, rencontrons quelques camping-cars européens en long voyage. Et nous reprenons un bus pour Kuala Lumpur.

jeudi 15 mars 2012

Bienvenue en Malaisie

Nous sommes accueillis par les collines verdoyantes du Perlis et la pluie. Les paysages nous enchantent, les routes sont aussi parfaites qu'à Singapour ou en Angleterre. Nous nous sentons bien dans le Commonwealth. A part cela, les prix ne sont pas supérieurs à ceux de la Thaïlande, comme nous l'avions entendu. Première nuit à Padang Besar, nous mangeons indien et découvrons les visages des trois communautés indienne, chinoise et malaise qui vivent en harmonie dans ce pays. Le lendemain, nous nous rendons chez l'hôte de couchsurfing qui nous a envoyé une invitation: David. Cet Indien de 58 ans, père de 8 enfants, a commencé à voyager il y a 8 ans, des expéditions à vélo de plusieurs mois dans les pays de l'ASEAN, en Europe, aux USA. Depuis, il invite chez lui tous les cyclistes qu'il voit dans la région, et maintenant même tous les voyageurs qu'il peut grâce à Couchsurfing. Il a déjà 4 invités quand nous arrivons dans la petite ville de Nibong Tebal. Le soir une fêtte d'adieu pour ceux qui s'en vojt et de bienvenue pour nous, le lendemain  visite d'un parc avec ptit' cascade. Puis visite de Penang, George Town et la plage, avec une nouvelle invitée, venue d'Indonésie - super de pouvoir à nouveau parler et se souvenir de ce pays que nous avons tant aimé!

Retour en Thaïlande: de Bangkok au Sud

Rentrés par la frontière de Poipet, nous avons passé la nuit à Aranya Prathet. Rien de très intéressant ici. Le lendemain, nous repartions pour Bangkok, toujours aussi étouffante et difficile à traverser. Nous avons passé des heures dans les embouteillages, retrouvé ensuite des amis polonais VW et fait nos bagages chez Saroch avant de lui dire au revoir pour de bon cette fois. La dernière journée, nous avons découvert le quartier ultra touristique de Khao San, avec le plaisir de voir que les prix restent corrects ici contrairement aux zones destinées aux étrangers au Cambodge par exemple. Par contre, l'agence à laquelle je me suis adressée pour réserver un trajet pour Prechuap Khiri Khan s'est mis 50% en poche juste pour nous faire perdre du temps: nous attendons le bus à 12h, sommes baladés d'une rue à l'autre, puis finalement transportés en taxi jusqu'à la gare de bus assez proche, puis prenons le minibus local pas hyper confortable et qui vaut 250 baht au lieu de 500, départ à 14h30, alors qu'Elios a déjà fini de dormir!
Bref, nous avons atteint la petite ville de Prechuap, pas de touristes ici mais des paysages magnifiques avec presqu'iles arrondies, montagnes qui sortent de l'eau, un temple au sommet d'une colline entourée de singes bien nourris. Un Canadien dans notre bus nous a dirigé vers une chouette guest house pas chère et juste en face de la mer. Le seul hic est que la mer n'a pas été aussi bonne avec nous: renversé par des vagues trop grosses, piqué par les méduses, j'ai bien cru qu'Elios perdrait tout le bénéfice de son séjour avec Raymond et recommencerait à craindre l'eau.
Mais non: l'étape suivante à Songkhla, tout au Sud de la Thaïlande, a bien prouvé qu'il aimait encore nager comme un poisson. En plus de ça, l'aire de jeux sur la plage était des plus belles, tout ce qu'il nous fallait pour cette dernière étape thaïlandaise. Cette fois, c'est moi qui ai dégusté par contre: un oeil infecté qui me faisait terriblement souffrir.
A notre hotel, la patronne a bien fait stresser Filip en demandant une caution exorbitante: du coup, il voulait même passer la serpillère lui-même!
Le passage de frontière avec nos tout derniers baht a été plutôt laborieux: plusieurs petits bus locaux, pas chers, mais lents, nous ont conduits jusqu'à Padang Besar, mais là, nous nous sommes retrouvés à la gare de bus après un trajet en taxi sans plus aucun moyen d'atteindre notre destination.

Battambang: Phare Ponleu Selpak

Cette école artistique exceptionnelle mérite un article pour elle seule, notamment du fait qu'elle m'a fait revivre des expériences fortes d'il y a déjà quelques années: il s'agit d'une association française travaillant avec les enfants défavorisés cambodgiens (au départ dans un camp de réfugiés) et propose des activités  artistiques à un niveau professionnel et novateur. Nous avons eu la chance d'assister au spectacle de cirque nouveau intitulé "ROUGE" sur le thème des camps de travail sous les Khmers rouges: un travail d'une qualité remarquable, de très bons acrobates, une mise en scène excellente. Elios était attentif tout le long, et au moment où la musique (créée et jouée par les élèves de l'école de musique) s'est fait plus forte avec une guitare électrique, il s'est mis à battre des mains en chantant "Yomoleva", sa nouvelle chanson préférée, en principe réservée aux anniversaires en Suède.
Bref, je vous invite à aller jeter un coup d'oeil au site phareps.org, et j'espère qu'un jour, ma  petite casa de clovni de Timisoara arrivera à ce niveau de qualité mais aussi de célébrité (recommandée par Lonely planet et tous les plans touristiques de la ville!). Bravo!